On vaccine les chats contre 3 maladies : le typhus, le coryza, et la leucose.
Le typhus est une gastro-entérite hémorragique gravissime, qui aboutit le plus souvent à la mort de l’animal. Il est dû à un virus très résistant dans le milieu extérieur, et qui peut donc être transporté sous les semelles des propriétaires. C’est pourquoi, il est recommandé de vacciner même les chats d’intérieur.
Le coryza est dû à l’association de plusieurs virus, responsables d’une rhinite et d’une trachéite (atteinte ORL), d’une conjonctivite et d’une kératite (atteinte oculaire), d’une gingivite et d’une stomatite (atteinte buccale) et d’un syndrome fébrile (fièvre). C’est une maladie extrêmement contagieuse et de nombreux chats sont porteurs depuis leur plus jeune âge. Le vaccin limite la fréquence et l’intensité des crises, et c’est pourquoi il est également recommandé pour tous les chats.
La leucose est une maladie transmissible soit sexuellement, soit par contact avec de la salive de chat infecté. Elle détruit progressivement le système immunitaire, et est responsable de l’apparition de lymphomes ou de leucémies. Il n’est pas nécessaire de vacciner les chats qui n’auront pas de contact avec des congénères.
En termes de coût, il faut compter entre 50 et 65€ en fonction du protocole choisi en collaboration avec le vétérinaire, à répéter au bout d’un mois la première année, puis chaque année pendant toute la durée de vie de l’animal.
Comme toutes les vaccinations, celle des chats a des effets secondaires. Dans de très rares cas, le chat est allergique au vaccin et risque de développer de l’urticaire ou un œdème dans les minutes qui suivent l’injection. Ces symptômes sont généralement faciles à contrôler par le vétérinaire. Il existe néanmoins une complication plus grave de la vaccination : dans de rares cas, celle-ci produit une irritation des tissus situés sous la peau (panniculite) qui pourra, au fil du temps, évoluer en un cancer appelé fibrosarcome. Certains préfèrent ne pas vacciner les chats par peur de cette complication, mais il faut garder à l’esprit la faible incidence du fibrosarcome par rapport à la fréquence des maladies contre lesquelles on vaccine. Chaque cas est différent, parlez-en à votre vétérinaire.